Sous le vocable de Saint Denis d’abord, puis de Saint Trivier et Saint Denis, et dans l’enceinte du château aujourd’hui disparu, notre église passa, au début du XIIème siècle, des archevêques de Lyon aux abbés de la Chaise-Dieu, puis en 1602 aux Minimes de Lyon.

Jeanne de Beaujeu, dame de Sandrans, y fonda vers 1400 une chapelle de la Sainte Vierge et de Saint Antoine. Les familles de la Teyssonnière et de Verfay y avaient leurs tombeaux. Deux pierres tombales, sans inscription, subsistent encore : l’une se remarque devant l’autel du sacré cœur, l’autre dans la nef. De plus, lors des travaux récemment effectués, des ossements datant peut-être du XVIIIème siècle, ont été découverts dans leurs modestes cercueils. Ils n’ont pas été déplacés.

Ce fut sans doute à l’origine l’église de style et de plan romans d’un très ancien prieuré auquel historiquement elle apparaît liée. Il y est fait mention au XVIIème siècle de deux autels et de deux chapelles, l’une de la Croix, l’autre de Saint Michel, le tout du « côté de vent » c’est-à-dire au midi ; il y avait déjà un autel de la Croix en 1395 sur le tombeau de Pierre BAGRE, bourgeois de Châtillon. Au début du XVIIIème siècle, le nombre des chapelles est de quatre ; elles sont dites alors « aux ailes de la nef ».

Par décision des recteurs de la Charité (alors seigneurs de Saint Trivier), cet édifice fut reconstruit dans sa presque totalité par l’architecte d’origine italienne Caristia en 1799 avec les matériaux provenant de l’église Saint Michel d’Ainay de Lyon. Seule subsiste de l’époque romane l’abside dépourvue d’arcatures.

Le clocher, démoli en 1794, fut d’abord reconstruit vers 1807 avec les pierres en bois provenant de l’église de Béreins, mais la flèche ne remonte qu’à l’année 1866. Parmi les 3 cloches actuelles électrifiées après 1945, l’une provient de l’église de Montagneux. Les quatre chapelles latérales actuelles furent terminées en 1839. Vers 1860, l’édifice fut agrandi d’une travée à l’Ouest et la façade ouest refaite.

Sa rénovation

Notre église représente, quels que soient nos engagements et nos croyances, une partie de notre patrimoine communal. Durant des décennies, son entretien avait été négligé et elle se trouvait dans un état de grande vétusté. Aussi a-t-elle fait l’objet de la plus grande attention des derniers mandats municipaux qui ont décidé de la rénover et d’entreprendre d’importants travaux, échelonnés sur plusieurs années.

Ainsi furent réalisés :
- en 1986 : la réfection extérieure de l’abside,
- en 1987 : l’assainissement extérieur et la révision de la toiture (la mise hors d’eau),
- en 1988 : l’assainissement des murs extérieurs et la réparation de l’installation électrique des cloches,
- en 1989 : la rénovation de l’aménagement intérieur (chauffage, éclairage, peinture, vitraux, maçonnerie, menuiserie, sonorisation),
- en 1996 : la mise en séparatif du réseau d’assainissement rue de l’église,
- en 1999 : l’aménagement de la rue, de la place et du parvis de l’église,
- de 2005 à 2007 : la restauration de 5 tableaux qui sont « Le Christ Saint Pierre et Saint Paul », « Le Sacrifice d’Abraham », « Marguerite Marie et le Sacré Cœur », « le Mariage Mystique de Sainte Catherine » et « Sainte Madeleine ».

 

Une cloche de l’église de la commune a 300 ans (1722 – 2022) !!!

La personne en charge de l’entretien des cloches nous a confié qu’une des cloches de notre église fêtait en 2022 ses 300 ans !

Selon ses propos, cette cloche a résisté à la Révolution française, et n’a certainement pas été “fondue” pour faire des canons ou de l’armement grâce à sa petite taille.

Il faut en effet savoir que 95 % des cloches “nées avant la révolution” dans les communes dont le nom commençait par “Saint” ont été détruites à la révolution.

Newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez les dernières nouvelles de la commune !

Nous promettons de ne jamais vous envoyer de messages indésirables ! Jetez un œil à notre Politique de confidentialité pour plus d’informations.

Close Search Window